La magie en mode stéréoscopique

Photo © Danielle Aznavourian

La magie en mode stéréoscopique

 En été, la Forêt Urbaine du musée McCord revêt sa parure jaune et blanche. Diverses activités y sont programmées. Tous les mercredis du mois de juillet, un événement en partenariat avec Exeko anime la rue Victoria. Ce sont les rendez-vous 5@7 PoP-Up à saveurs philosophique et culturelle proposées par des médiateurs d’Exeko et du musée McCord autour des collections éducative et de photographie du musée. D’une semaine à l’autre, des questions sont posées sur l’histoire de la photographie, la production d’images ouvrant des pistes de réflexion sur l’authenticité des médiums, le progrès technologique, la représentation de la photo dans nos vies.

Retour sur les trois premières rencontres 

Mercredi 3 juillet   

C’est la première sortie de l’équipe d'Exeko conjointement avec celle de médiation culturelle du musée Mc Cord, l’ambiance est fébrile et l’énergie contagieuse. Muni.e.s d'un stéréoscope, Mathieu et Jérôme, médiateurs de la caravane philosophique idAction Mobile et Fanny, médiatrice culturelle au musée Mc Cord, arpentent les alentours du musée à la rencontre de participant.e.s. Ils croisent M. et ses amis. L’étrange instrument datant du 19ème siècle, séduit d’emblée. Il permet de visionner des stéréogrammes - un assemblage côte-à-côte de deux photographies, qui en fusionnant donnent l’illusion du relief.  L’ancêtre de la photographie tridimensionnelle ! (3D). C’est ouf ! Wow !   

Les photographies tirées de la collection Photographie du musée, en particulier celle du photographe William Notman, font voyager dans le temps à travers l’époque victorienne. Des vues de villes du Canada défilent sous leurs yeux émerveillés.   

La photo est un prétexte à la rencontre, et de cet émerveillement naissent des discussions sur le progrès technologique, son rapport à l’authenticité, notre intimité dévoilée au quotidien.   

Les médiateurs, invitent M. et ses amis, à visiter le musée. Là maintenant. Des cocardes d’accès leur sont offertes. Sous leurs regards incrédules, M. qui aime la lecture, finit par emboîter le pas aux médiateurs en direction de la caravane philosophique d’Exeko stationnée à la Forêt Urbaine pour faire son choix de livres.   

La visite au musée sera pour plus tard. Aujourd’hui, “ça ne fitte juste pas”. Il s’en va avec des magazines du National Geographic sous les bras.  Il sait qu’il peut revenir et que le musée l’accueillera tel qu’il est.  

Autour de la van, des visiteurs de tous horizons s’interrogent sur sa belle présence. Que font les médiateurs d’Exeko, qu’est-ce que la caravane philosophique ? Un monsieur s’avance et nous dit :

-       “Je viens vous voir et puis visiter le musée. J’ai entendu parler de la caravane dans les médias.”   

Quel inattendu et stimulant brise-glace !

Touristes d’Espagne ou de France, entre amis, ou solo, travailleurs du quartier, passants montréalais ou visiteurs sortant du musée, ils s’arrêtent, scrutent curieusement les battants ouverts de la van, transformés en bibliothèque. Nous discutons autour du stéréoscope et de la photographie Polaroïd. Celle qui fixe l’instantané.  

 Qu’est-ce qui rend une photographie unique ?

-       Celle qui représente la famille, celle du registre de l’intime.

Il est 19 heures, à l’ombre de la Forêt, les équipes débriefent.   Cette première sortie, fait prendre conscience encore une fois, que l’accessibilité aux institutions culturelles ; musées, théâtres, salles de concert, galeries d’art,... est un enjeu pour les personnes marginalisées et à risque d’exclusion. En adoptant une posture inclusive, la ville devient plus humaine et la culture un droit pour tou.t.e.s. Nous sommes tou.te.s des acteur.rice.s de cette posture.  

Le musée comme tous les mercredis est ouvert jusqu’à 21 heures.  Ce soir, dix autres participant.e.s rencontrés dans la rue auront poussé la porte du musée Mc Cord.  

La magie des rencontres, fixe dans nos regards, l’image d’un instant lumineux.

Mercredi 10 juillet   

Les rencontres reprennent avec le binôme de médiateurs, Jérôme d’Exeko et Maud, du musée Mc Cord, accompagnés de Frédérique, agente de recherche à Exeko.

Sur le tableau de la van, deux questions interpellent les passants : 

Qu'est-ce qui est plus authentique ; le numérique ou le Polaroïd ? 

    -    L'authenticité est en lien avec ce qui nous interpelle selon notre époque et notre génération - un participant dans la rue


    -    The Kodak ! There is no magic such as a black and white photography . No need for colours ! - Luiz, un photographe du Brésil


    -    De toutes les photos numériques, je choisis LA SEULE photo AUTHENTIQUE - un passant montréalais  

Es-tu Numérique ou Polaroïd ? 

Intéressant de noter les réponses d’une génération à l’autre :

    -    It’s hard to say !  - Deux étudiants de l’université Concordia


    -    Definitely digital photography ! -  Une dame dans la soixantaine


C’est sur une note d’espérance, un appel au progrès humaniste, que nos discussions prennent fin :

    -    Let’s hope for something more instant and authentic - une immigrante


La magie a encore une fois opéré autour du musée et de la van idAction Mobile, en créant “un espace d’échanges égalitaires” entre citoyen.ne.s ou visiteur.se.s et les populations marginalisées pour combattre l’exclusion.

Mercredi 17 juillet  

Et de trois.  Pour cette troisième sortie, Marc-André, médiateur au musée Mc Cord se joint à Jérôme et Frédérique, qui continue sa recherche sur le terrain.

La van comme à l’accoutumée, portes grandes ouvertes, est au rendez-vous. 

L’équipe s’installe à l’orée de la Forêt Urbaine, sur la rue Sherbrooke, pour se rapprocher davantage des passants et participants. 

Sur une feuille trône la question du jour : La photo numérique offre-t-elle une représentation idéalisée du monde ?” 

Serait-ce un NON - OUI - AVIS MITIGÉ ou AUTRE ? 

Chaque catégorie est représentée par une couleur. Evidemment, toutes les réponses sont bonnes. Il s’agit encore une fois de réveiller le potentiel réflexif de chacun.e.

Peu à peu, la feuille blanche se couvre de Post-it.

Une étudiante à McGill, argumente en français - pour pratiquer - en se basant sur un fait vécu : “La photo idéalise et ne reflète pas le vrai visage de la personne : je pense à une personne en particulier, qui affichait un merveilleux sourire sur une photo mais une fois en contact avec elle, la réalité était autre, car celle-ci n’était pas aussi chaleureuse et joyeuse que la représentation de son image”.

Les avis s’enchaînent : 

    -    Tout dépend du regard qu’on y met


    -    Qu’est-ce qu’idéaliser ? Il existe aussi un idéal de la laideur…


En visionnant les images stéréoscopiques, un participant s’exclame :

    -    Oldies are fancy they last longer !


Comme par magie, je croise les deux étudiants de l’université Concordia rencontrés le mercredi passé, et comme rien ne se perd dans les réflexions échangées d’une semaine à l’autre, nous proposons aux passants de piger des citations-réflexions émises par des participants lors des ateliers de médiation précédents :

    -    Le vrai progrès est de repartir à zéro. 


Ce qui fait réagir une visiteuse originaire de Rivière-du-Loup: “Repartir à zéro est un aveu d’échec !” Et bam ! 

À Exeko, nous apprécions, le brassage d’idées. La sollicitation de l’intelligence collective. D., un brin sceptique quant à la destination finale des réflexions collectées, se prête conquis au jeu, lorsque je lui fait part de la mission et “présomption des égalités des intelligence”, la posture éthique d’Exeko.

Ainsi repart D., l’esprit nourri de ces échanges entre inconnu.e.s et découvertes d’instruments photographiques tels les Rolleiflex et stéréoscope des siècles derniers.

Vivement mercredi prochain !

Le prochain 5@7 aura lieu le 14 août, dans les wagons de MR-63!

_____

Rédaction : Danielle Aznavourian

Crédit photos : Danielle Aznavourian et le Musée McCord

Pour plus d’information sur idAction Mobile, c’est ici  

 

 

Nous recherchons une personne afin de développer et suivre nos projets de médiation et nos activités en ville, plus...

Nous sommes à la recherche de plusieurs mediateurices pour les projets en collaboration avec les Premières Nations et Inuit !

Nous cherchons un.e responsable de l’administration afin d’offrir aux membres de l’organisation soutien et formation en matière de comptabilité,...

Au début du mois de novembre, j'ai accompagné David pour une sortie avec IdAction mobile. Après avoir fait face à un peu de trafic et discuté de nos...
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur.»
    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.»
    Nadia Bastien, directrice générale AMDI
  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie!»
    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster
  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi
  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir»
    Jo, participant idAction
  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?"»
    Tony, participant idAction
  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir»
    Jimmy, participant
  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir. »
    Sophie Poucachiche, participante
  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants.»
    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente
  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre… »
    Nadia Duguay, directrice du projet
  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés.»
    Caroline Monpetit, Le Devoir
  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire!»
    Elie, participante
  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait.»
    Eva, participante
  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant...»
    Larry, participant
  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière.»
    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI
  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation.»
    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil !»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil!»
    Hélène-Elise Blais, les Muses
  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis.»
    Bulletin des YMCA
  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire.»
    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013
  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres.»
    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013
  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime»
    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice
  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant.»
    Directrice d'une école partenaire
  • « Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ?»
    Nathaniel, participant, Trickster
  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées...»
    Participant, idAction Mobile
  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants.»
    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir
  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider.»
    Participant en milieu carcéral
  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur.»
    Louise Chabot, Présidente CSQ
  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir.»
    Participant en milieu carcéral