Histoires et rencontres exquises avec Valérie et Janie

Histoires et rencontres exquises avec Valérie et Janie

par Maude Blanchet Léger

 

Le lundi 28 septembre, nous avions une sortie en van avec Valérie et Janie, deux de nos médiatrices. La plan était d’aller à la rencontre de quelques personnes afin de récolter des éléments d’histoire pour un projet d’écriture en relais : Histoires Exquises.

Ces éléments de récit seront ensuite appropriés par un groupe d’auteur.ice.s qui construiront des histoires en les intégrant. Une série de performances dans l’espace public permettra de mettre en voix les récits qui seront lus par un.e conteur.trice. Ces récits pourront par la suite être mis en images, illustrés par la communauté (amateur.trices bienvenu.es), afin de les projeter ou de réaliser des capsules vidéos.

Nous en étions alors à la première étape : collecter des éléments de récits à travers des ateliers réalisés dans la rue. Nos catégories étaient : personnages, lieux, époques, ambiance, pouvoirs magiques, thèmes, banque de mots et titres. Ces catégories étaient écrites sur de grands panneaux blancs sur lesquels nous pouvions intervenir, écrire, coller des post-it, et même y ajouter nos propres catégories.

Le lieu visé pour cette sortie était le campement sur Notre-Dame dans Hochelaga, sachant qu’il s’y trouve plusieurs petits groupes et plusieurs personnes de différents backgrounds, ce que nous recherchons activement pour ce projet, une diversité de points de vues et d’imaginaires.

Valérie stationne la van derrière la cafétéria commune extérieure, attachée au véhicule récréatif (la même cafétéria que nous avions découvert l’autre fois avec Batone). Nous laissons le matériel pour l’instant dans la van afin d’avoir les mains libres pendant que nous marchons sur le campement et afin d’observer le terrain et les différents regroupements. Vers la partie plus à l’Ouest, nous voyons John*, que Valérie et moi reconnaissons, alors nous nous approchons vers lui et deux autres personnes. Céline* s’approche de Valérie et elles commencent à parler ensemble pendant que Janie et moi allons vers l’autre homme, Simon*. La conversation se déroule plutôt entre les deux et je vois John s’approcher de moi, alors nous commençons à parler nous aussi.

John m’explique tout le fonctionnement du terrain et des tentes, qu’il semble gérer en grande majorité, même s’il me dit qu’il s’agit d’un gros travail d’équipe. John est une personne très impliquée dans son groupe et sa communauté et il semble être connecté avec tout le monde et être au courant d’un peu tout. Il me parle des réparations à faire sur les tentes, du fonctionnement de l'entreposage, de ses bannières et plus tard, il nous dit qu’ils ont organisé les tentes en rond depuis la pandémie, afin de rester dans un plus petit cercle et éviter les contagions extérieures, ce que nous trouvons très ingénieux.

Après quelques minutes de discussion, je lui mentionne que je le connais de ma dernière visite, mais qu’il ne doit pas me reconnaître à cause du masque (en plus de devoir croiser beaucoup de gens). Je lui dis que nous sommes d’Exeko et tout de suite, il se souvient de Batone et moi. 

À ce moment, je vois Valérie qui replace la van juste à côté et je présente rapidement le projet à John. Il est immédiatement enthousiaste et va chercher un grand cahier pendant que nous sortons le matériel de la van. Dans son cahier, John retranscrit toutes les catégories, car il souhaite lui aussi poursuivre cet exercice d’histoires en relais avec ses ami.es.

John nomme plein d’idées et nos tableaux commencent à se remplir. Valérie retranscrit de son côté tout ce que John et moi écrivons dans son cahier. Dans époque il écrit « maintenant », dans pouvoir magique « faire bouger les politiciens », dans lieu « camping Notre-Dame », dans ambiance « géniale » et enfin, dans personnages « la gang ». Il propose aussi d’ajouter la catégorie avenir. Dans celle-ci, il inscrit « mon logement ».

John nous raconte ensuite qu’il a écrit une centaine de textes, dont plusieurs qui ont été publiés dans le journal L’itinéraire. Il adore écrire et est intéressé à participer au cercle d’écriture et à assister à la lecture publique. Nous prenons alors son numéro de téléphone en note pour le tenir au courant des prochaines démarches du projet.

Par la suite, John nous guide vers un autre groupe de jeunes et il nous présente. Deux s’approchent vers nous et nous leur expliquons le projet, toujours avec nos panneaux, nos post-it et nos crayons. L’un d’eux nous propose quelques mots et il appelle ensuite un autre jeune à venir participer. Il sait très bien que lui, Mat*, est rempli d’idées...

Effectivement, Mat embarque tout de suite dans le projet. Il nous parle de ses talents de rappeur et de percussionniste. Il nous dit qu’il aimerait beaucoup un jour « réaliser un film sur la vie d’un itinérant », car ce genre d’histoire manque à la scène cinématographique.

Après une longue discussion avec Mat, nos tableaux sont bien remplis et nous avons beaucoup de matériel afin de construire des histoires. Nous continuons de lui parler, en ajoutant parfois quelques mots issus de notre conversation, et Janie vient nous rejoindre après sa discussion plus loin avec Céline. Elle nous donne quelques éléments de la part de Céline, comme « le bruit des camions aiguiseurs de couteaux » dans la catégorie ambiance ainsi que « les feuilles jaunes qui tombent des arbres ».

Avant de quitter, Mat nous donne son adresse courriel, car il est lui aussi intéressé à participer à l’étape d’écriture. Il nous remercie d’avoir pris le temps de parler avec lui et je lui dit que c’était un plaisir de l’avoir rencontré et qu’il est une personne très inspirante.

En embarquant dans la van, on repasse à côté de John et nous lui disons au revoir. Il mentionne à Janie comment le boulevard est bruyant et que pour s’endormir la nuit, il s’imagine que c’est une grosse rivière. Un autre élément à ajouter au tableau! Nous saluons aussi Simon et Céline un peu plus loin et nous quittons en van.

Nous nous arrêtons sur le chemin pour parler du déroulement et nous concluons que nous sommes vraiment satisfaites des interactions que nous avons eues ainsi que des éléments récoltés, surtout pour une première sortie dans le cadre de ce projet. Même si seulement quelques personnes ont participé, l’important c’était l’implication et l'intérêt de ces quelques personnes. Nous sommes tombées sur des perles rares : Simon et Céline qui se sont ouverts à nous et qui ont partagé leur riche vécu, John qui s’est approprié à sa façon le projet et qui a pris le temps de nous présenter à un autre groupe et Mat, un grand passionné de la vie qui nous a toutes inspiré, ainsi que tous les curieux et curieuses autour…

 

*Les noms utilisés sont fictifs afin de conserver l’anonymat

 

[ENGLISH]

 

On Monday, September 28, we had a workshop with the van with Valérie and Janie, two of our mediators. The plan was to meet a few people in order to collect some story material for a relay writing project : Histoires Exquises.

These story elements will then be appropriated by a group of writers who will build stories. A series of performances in public space will put into voice the stories that will be read by a storyteller. These stories can then be put into images, illustrated by the community (amateurs welcome), in order to project them or produce video clips.

We were then at the first step : collecting elements of stories through workshops carried out in the street. Our categories were : characters, places, times, mood, super powers, themes, word bank and titles. These categories were written on big white boards on which we could intervene, write, stick post-its, and even add our own categories.

The target location for this workshop was the camp on Notre-Dame in Hochelaga, knowing that there are several small groups and several people from different backgrounds, which we are actively looking for in this project.

Valerie parks the van behind the outdoor communal cafeteria, attached to the recreational vehicle (the same cafeteria we discovered the other time with Batone). We leave the equipment for the moment in the van so that our hands are free while we walk around the camp and also in order to observe the terrain and the various groups. Towards the West part, we see John*, whom Valerie and I recognize, so we approach him and two other people. Celine* walks up to Valerie and they start talking together while Janie and I walk over to the other man, Simon*. The conversation is more between the two of them and I see John approaching me, so we start talking too.

John explains to me all of the operation of the campground and the tents, which he seems to manage the vast majority of which, although he tells me it is a lot of teamwork. John is a very involved person in his group and his community and he seems to be connected with everyone and to know a bit about everything. He tells me about the repairs that need to be done on the tents, how the storage works, his banners and later he tells us that they have organized the tents in a circle since the pandemic, in order to stay in a smaller group and avoid external contagions, which we find very ingenious.

After a few minutes of talking, I mention to him that I know him from my last visit, but that he must not recognize me because of the mask (besides probably seeing a lot of people). I tell him that we’re Exeko and immediately he remembers Batone and me.

At this moment, I see Valerie parking the van closer and I present the project to John. He is immediately enthusiastic and grabs his large notebook while we take the equipment out of the van. In his notebook, John transcribes all the categories, because he too wants to continue this exercise of relay stories with his friends.

John names lots of ideas and our boards are starting to fill up. Valerie, for her part, transcribes everything that John and I write in his notebook. In times he writes ''now'', in magic power ''to get politicians moving'', in place ''Notre-Dame campsite'', in mood ''great'' and finally, in characters ''the gang''. He also proposed adding the category future. In it, he writes ''my housing''.

John then tells us that he wrote about 100 texts, several of which were published in the journal L’itinéraire. He loves to write and is interested in participating in the writing circle and attending public readings. We then write down his phone number to keep him informed of the next steps of the project.

John then guides us to another group of young people and introduces us. Two approach us and we explain the project to them, always with our boards, our post-its and our pencils. One of them gives us a few words and then calls his friend to come and participate. He knows full well that he, Mat*, is full of ideas…

Indeed, Mat is immediately on board with the project. He tells us about his talents as a rapper and percussionist. He tells us that one day, he would love to make a film about the life of a homeless person, because that kind of story is lacking in the movie scene.

After a long discussion with Mat, our boards are full and we have a lot of material to build stories. We continue to talk to him, sometimes adding a few words from our conversation, and Janie comes to join us after her discussion with Celine. She gives us some elements from Celine, such as ''the noise of knife sharpening trucks'' in the mood category as well as ''the yellow leaves falling from the trees''.

Before leaving, Mat gives us his email address, as he too is interested in participating in the writing group. He thanks us for taking the time to speak with him and I tell him it was a pleasure to meet him and that he is a very inspiring person.

As we get into the van, we walk back to John's and say goodbye to him. He mentions to Janie how noisy the boulevard is and that to fall asleep at night he imagines it's a big river. Another element to add to the board! We also greet Simon and Celine a little further and we leave in the van.

We stop on the way to talk about the unfolding of the events and we conclude that we are really satisfied with the interactions we had and the elements collected, especially for our first workshop as part of this project. Although only a few people participated, the important thing was the involvement and interest of these few people. We came across rare gems: Simon and Celine who opened up to us and shared their rich experience, John who appropriated the project in his own way and who took the time to introduce us to another group and Mat, a passionate about life who has inspired us all, as well as all the curious people around…

 

*Names used in this text are fictional in order to keep anonymity

 

 

 

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  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue. »

    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain

  • « Faire confiance et donner aux jeunes autochtones marginalisés le pouvoir de se faire comprendre et entendre…  »

    Nadia Duguay, directrice du projet

  • « On y apprend, entre autres que même si nous ne sommes qu'une infinitésimale partie de la planète, nous ne sommes pas insignifiants, on peut faire quelque chose, on peut comprendre quel peut y être notre rôle. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Les discussions sur les sujets amenés durant les ateliers sont positives et intéressantes, l’animateur réussit à ouvrir des débats, à allumer les esprits sur des sujets importants. »

    Johanne Cooper, directrice générale, La Maison Tangente

  • « Les ateliers idAction m'ont permis de me voir autrement de celle que j'aurais du être. Et je vais le devenir.  »

    Sophie Poucachiche, participante

  • « Tel un arbre, à chaque fois que quelqu'un apprend et transmet quelque chose, y en a un autre en arrière qui va grandir »

    Jimmy, participant

  • « On a besoin de tout le monde; si on a juste des ingénieurs et des architectes, on va manger quoi? Des plans et des schémas?" »

    Tony, participant idAction

  • « Y'en a qui ont la soif du pouvoir, ben moi c'est la soif du savoir »

    Jo, participant idAction

  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté. »

    Erika Eagle, Assistante en développement social, Grandir Ensemble Waswanipi

  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être. »

    François-Xavier Michaux, directeur du programme

  • « On a appris à affronter nos peurs. »

    Cynthia, participante Trickster

  • « La formule ; des ateliers quasi « intensifs », pour arriver à un résultat concret en seulement 2 semaines. Une réussite dont les élèves se rappelleront toute leur vie! »

    Marie-Ève Gagnon, professeure d’Art, à propos de Trickster

  • « Collaborer avec l’équipe de Exeko a clairement amélioré la portée de nos projets. Par leur vision de la mixité et de la médiation culturelle, Exeko s’est démarqué dans leur façon de faire valoir l’intégration des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. »

    Nadia Bastien, directrice générale AMDI

  • « Ça fait longtemps que j’ai pas été dans un évènement qui m’ai apporté autant de bonheur. »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Quelle belle exposition ! Ça nous a fait rêver un peu ! J’ai appris que y’a beaucoup de personnes qui peuvent faire des œuvres magnifiques, différentes, ça nous a fait rêver »

    Un visiteur, D'un oeil différent 2013

  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun »

    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013

  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête. »

    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013

  • « Son but? Développer le raisonnement, la pensée critique, la logique, et augmenter la participation citoyenne de ces groupes marginalisés. »

    Caroline Monpetit, Le Devoir

  • « Les gens ne pensent pas à me donner des livres alors que j'aime tellement lire! »

    Elie, participante

  • « Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de personnes qui travaillent à faire changer les choses et les attitudes, cela me donne un peu plus confiance dans l'avenir. »

    Participant en milieu carcéral

  • « Cet espace de savoir, nourrissant l’esprit et la créativité, ainsi que l’ouverture qu’offre idAction sont tout à votre honneur. »

    Louise Chabot, Présidente CSQ

  • « J'ai appris que 80% des richesses de la planète sont détenues et gaspillées par 20% de celles-ci, [...] qu'un rire est universel et qu'il met un baume sur les souffrances de quiconque, [...] qu'il y a des gens qui souffrent et que je peux à ma manière les aider. »

    Participant en milieu carcéral

  • « La caravane d’Exeko, qui distribue des livres, des cahiers et des crayons aux itinérants de Montréal, et plus particulièrement aux itinérants autochtones, sillonne les rues de Montréal, pour faire jaillir la participation culturelle de ces exclus de la société. Avec des résultats franchement étonnants. »

    Caroline Monpetit, Journaliste, Le Devoir

  • « Vous donnez le goût aux gens d'avoir des idées... »

    Participant, idAction Mobile

  • «  Pourquoi ne restez-vous pas ici pour toujours ? »

    Nathaniel, participant, Trickster

  • « Depuis que vous êtes là, les jeunes rient, et il y en a même qu’on n'avais jamais vu sourire qui sourient maintenant. »

    Directrice d'une école partenaire

  • « Es-tu un artiste? -Oui - Pourquoi? - Parce que j'aime »

    Gilles Grégoire, artiste, en réponse à notre médiatrice

  • « On a notre style, notre marque de commerce. On fait les choses différemment des autres. »

    Guillaume Lapierre, artiste exposant à D'un oeil différent 2013

  • « J’ai dessiné en t’écoutant, comme écouté de la musique. J’ai adoré. Je suis passée par beaucoup de stades, comme ton histoire. »

    Soufia Bensaïd à Edon Descollines, duo d'artistes Tandem Créatif 2013

  • « Exeko met en place des solutions créatives à différentes problématiques, donne une voix aux sans voix et de l'espoir aux plus démunis. »

    Bulletin des YMCA

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « C'est terrible pour une société d'ignorer des gens avec un talent pareil ! »

    Hélène-Elise Blais, les Muses

  • « L'art a l'avantage de permettre [de] parler [de déficience intellectuelle] en termes de capacité plutôt que de limitation. »

    Delphine Ragon, Directrice des programmes communautaires aux Compagnons de Montréal

  • « On voit [...]depuis quelques années plus de productions de grande qualité avec des personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont des artistes à part entière. »

    Julie Laloire, Agente de sensibilisation à l'AMDI

  • « C'était un moment inoubliable : je suis tellement reconnaissant... »

    Larry, participant

  • « Merci de parler avec moi! Aujourd'hui je me sentais complètement seule, personne ne me parlait. »

    Eva, participante

  • « Nous sommes vraiment heureux de conjuguer nos actions à celles d'Exeko; nous avons ainsi l'assurance que la jeunesse autochtone en bénéficiera de façon significative.»
    Marie-Josée Coutu, Présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu
  • « J'ai toujours été imprégnée du désir de justice sociale et je croyais ne pas avoir de préjugés...mais je dois dire que mon expérience chez Exeko a transformé ma vision des personnes en marge.»
    Muriel Kearney, bénévole depuis septembre 2015
  • « Je ne suis que la courroie de transmission, je ne fais que retranscrire ce que les gens m'ont donné dans la rue.»
    Stéphane Dionne, artiste co-créateur pour métissage urbain
  • « I don't know everything, but while reading it, it always bring me one step closer»
    A participant, idAction Mobile
  • « Pourquoi t'aime ça peindre? J'aime ça Parce que personne peut m'enlever ça dans la tête.»
    Diane, exposante à D'un oeil différent 2013
  • « Comment te sens tu quand tu vois ta toile accrochée à un mur? Bien en dedans, c'est le fun»
    Dan, exposant à D'un oeil différent 2013
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    Un visiteur, D'un oeil différent 2013
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  • « On a appris à affronter nos peurs.»
    Cynthia, participante Trickster
  • « Notre objectif : Tisser des liens solides avec les communautés, travailler main dans la main, apporter notre pierre à l'édifice, et transmettre le plus que nous pouvons, en espérant que, dans l'avenir, notre programme n'ait plus sa raison d'être.»
    François-Xavier Michaux, directeur du programme
  • « C'est un excellent programme qui permet aux enfants de connaître leurs traditions et d'accroître leurs interactions avec les aînés dans la communauté.»
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